Il était une fois trois hommes : l’un était lépreux, l’autre chauve et l’autre était aveugle. Ils étaient aussi pauvres. Un jour, tandis que les trois camarades étaient dans la forêt, un ange apparut. C’était un vieil homme très beau, vêtu tout en blanc, à blanche. Il s’adressa au lépreux en disant : « Quel est bar-be ton souhait dans la vie ? » Il répondit : « Tout ce que je souhaite c’est une peau saine et jolie telle que j’étais auparavant ». Et d’un clignement d’oeil, sa peau revint saine et jolie. Alors l’ange l’interrogea : « Quel est le bien le plus préféré à toi ? » Il répondit : « Les chamelles ». Et toute de suite, il avait une chamelle gravide. Ensuite, l’ange s’adressa au chauve et lui posa la même question. Il répondit : « Tout ce que je souhaite c’est des cheveux sains et jolis tels que j’étais auparavant ». Et d’un clignement d’oeil, ses cheveux revinrent sains et jolis. Alors, l’ange lui posa la deuxième question. Il répondit : « Les vaches ». Et toute de suite, il avait une vache gravide. Puis l’ange s’adressa à l’aveugle et l’interroges :«Qu’est ce que tu souhaite ? ». Il répondit : « Tout ce que je souhaite c’est de revoir ». Et d’un clignement d’oeil, la vue lui revint. Alors, l’ange lui posa la deuxième question. Il répondit : « Les brebis ». Et toute de suite, il avait une brebis gravide. Les années passaient et l’ange décida de rendre visite aux trois hommes. Et en semblant être pauvre, il apparut à l’ex- lépreux et lui demanda un bout de pain pour subsister. Mais il refusa prétendant avoir beaucoup de dettes. Il chassa le pauvre de sa ferme. Ce dernier lui rappela le don de Dieu. Pourtant, il nia en disant : « Toute cette fortune, je l’avais héritée de mes ancêtres. L’ange disait : « Si tu mens, que Dieu te rende à ta première situation ». Et il revint lépreux et pauvre. Puis, l’ange allait à l’ex- chauve qui était aussi avare et menteur et qui revint chauve et pauvre. Enfin, l’ange visita l’ex- aveugle et lui demanda un bout de pain. Il l’accueillit dans sa ferme et le prie de prendre tout ce qu’il veut, remerciant Dieu. Alors le pauvre lui félicita de sa reconnaissance à Dieu et lui affirma qu’il était en réalité l’ange et qu’il revenait pour les tester et pour savoir celui qui soit reconnaissant.

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